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Guy Lachenaud, spectateur au théâtre de Priène en Turquie

 

Bienvenue sur ce site d'un compagnon d'Hérodote !

Guy LACHENAUD
81 rue Gambetta, 92500 Rueil-Malmaison
guy.lachenaud@orange.fr
 
NOUVEAU
Depuis le confinement au début de l'année 2020, j'ai entrepris d'écrire un essai sur Démocrite, le philosophe au rire inextinguible. Cet essai, à la fois sérieux et fantaisiste, est assorti d'une postface où je rends compte de mon expérience de lecteur et d'éditeur de textes fragmentaires. C'est tout de même mieux que de faire de mauvais jeux de mots dans des courriels pour se consoler d'avoir une vie sociale réduite, en s'imaginant que l'on triomphe ainsi de la morosité ambiante. J'ai donc ajouté quelques pages...
 
Août 2022: à Évian l'Association Clelia fondée par Jean Lallot et Jean Perrot a organisé une session très intéressante sue la danse dans l'antiquité grecque (Michel Briand) et sur l'histoire de la linguistique. Chapeau aux gentil(les) animateurs-trices qui ont relancé l'association; 
 
Toussaint 2022: je vais adresser à la Revue des Études Anciennes un article sur le changement chez Hérodote. C'est pour moi un moyen de remercier Edmond Lévy, l'un des fondateurs d'un séminaire de l'ENS Ulm consacré au vocabulaire politique, qui m'a invité à présenter une contribution et m'a permis d'écouter Michel Woronoff, Michel Fartzoff, Suzanne Saïd, Marie-Rose Quelfucci, Marie-Pierre Noël. Malheureusement, la pandémie a brisé net notre cycle d'échanges. Je me souviens notamment de nos échanges sur le vocabulaire de l'ancien et du nouveau (neoterismos) et le rapport avec notre concept de révolution. Quieta non mouere disait Horace Walpole, tenant du libéralisme économique et du laisser-faire, tout changer pour que rien ne change, disait l'aristocrate du Guépard de Visconti.
 
n'hésitez pas à me dire si cela vous met en appétit!
 
 

En août 2018, sous le titre Comme un arbre qui marche, mon livre de souvenirs a été publié aux Éditions Amalthée à Nantes (www.editions-amalthée.com).  En voici le résumé suivi du sommaire.

Ce livre n’est pas constamment autobiographique. En effet, je n’avais pas l’intention d’écrire un récit continu qui déploierait l’ensemble des événements de mon histoire individuelle. En outre, la tonalité générale n’est pas celle d’un journal intime, et je me crois tenu à une certaine discrétion, ce qui n’empêche pas les émotions et la tendresse d’affleurer ici et là.

Le recours à la métaphore de l’arborescence  me permet de suggérer que l’entrelacs des souvenirs personnels, des réflexions liées à mon métier ou à l’actualité et des notices érudites n’est pas un fouillis hétéroclite, mais un ensemble ramifié. Les personnes et les lieux incitent, d’un cahier à l’autre, à une forme de vagabondage.

Les chapitres I (Le galopin) et II (Sur les chemins du savoir) retracent mon parcours d’écolier de lycée en lycée (le lycée de Moulins par dessus tout, mais aussi celui de Limoges), et d’étudiant entre Rue d’Ulm et Sorbonne. Dans les débats récurrents sur le rôle de l’école et de la culture, je n’oublie jamais ce que je dois à mon origine sociale, à mes parents et à tous ces serviteurs de l’Université qui figurent dans la galerie de mes maîtres, parce qu’ils me communiquaient leur savoir, mais aussi parce qu’avec eux l’humanité et les humanités devenaient autre chose que des abstractions désincarnées.

Dans le chapitre III qui retrace mon parcours d’enseignant à Rambouillet et Angers (1964-1967) et d’enseignant-chercheur à Nanterre et Nantes (1967-2002), j’explique les raisons pour lesquelles je ne regrette pas d’avoir été professeur de lycée. J’exprime mon désaccord avec les tenants du savoir académique et les thuriféraires de l’agrégation et du doctorat. J’ai rencontré des obstacles pour me faire reconnaître en tant que chercheur parce que la recherche n’était pas mon seul horizon, et parce que j’étais solidaire de ceux qui souhaitaient le changement à tous les niveaux du système éducatif et, plus largement, dans la société.

Dans le chapitre IV, je jette un regard rétrospectif sur mon dossier scientifique et j’invite le lecteur à entrer dans le magasin disparate de mes livres et articles, après avoir rappelé mes souvenirs de voyage en Grèce et en Égypte. Refusant de me limiter aux grands textes et voulant éviter le rabâchage, j’ai souvent navigué dans l’archipel des textes fragmentaires (opinions des philosophes, scholies, fragments de Timée) et des savoirs morcelés. C’est ici que j’insère une présentation de mon livre Les routes de la voix et un texte sur les humanités et l’humanisme. Suis-je plutôt historien ou plutôt philosophe ? Puisque je dois beaucoup à Vernant et à Ricoeur, la question n’a pas grand sens.

Je reviens à Nanterre dans le chapitre V pour célébrer le cinquantenaire des événements de 1968 qui furent déterminants pour ma carrière et pour mes engagements citoyens. Mon récit rappelle quelques points de repères chronologiques et contient quelques anecdotes inédites. Je rends compte de mes engagements citoyens dans le chapitre VI à travers deux textes qui concernent mes activités syndicales, ma conception d’une laïcité tolérante fondée sur une meilleure connaissance réciproque des altérités et mon intérêt pour les questions religieuses. 

Avant-propos

I. Le galopin, Aussi loin qu’il m’en souvienne … et ma vie de lycée en lycée

Saint-Étienne, Civray, Bourg-en-Bresse (Lycée Lalande), Moulins-sur-Allier (Lycée Théodore de Banville), Limoges (Lycée Gay-Lussac, Paris (Lycée Louis-le-Grand)

II. Sur les chemins du savoir

De la rue d’Ulm à la Sorbonne (1960-1964)

III. Enseignant et enseignant-chercheur

1964-67 : Professeur aux Lycées de Rambouillet et d'Angers

1967-1995 : résumé d’une carrière nanterroise

1995-2002 : l’épilogue nantais

IV. Mes recherches

Mes publications

Mon tour de Méditerranée

Les routes de la voix

Humanités, humanisme

V. Nanterre

Avant mon arrivée, quelques dates déterminantes

Éléments pour une chronique naterroise à partir de 1968 et réflexions personnelles

Ma contribution à la célébration du cinquantenaire de Nanterre

À la mémoire de deux amis (Françoise Gerbod, Jean Bouffartigue)

VI. Entre syndicalisme et politique

Du Snesup à Sup-Recherche, et de la FEN à l’Unsa-Éducation

Maintenant et ici, « laïcité », pas si floue que cela, n’est pas un gros mot

VII. Familles: les arbres et les personnes

Our family on the other side of the Atlantic Ocean (Ontario, Toronto, Winnipeg...)

Nos parents: Phyllis Gracey et Jacques Lachenaud

Lachenaud, un patronyme corrézien et limousin

La famille Lachenaud 

Familles Mercier, Delange, Ranfray, Thalamot, Charlot, Lachenaud, Thomas

Autres familles et personnalités en relation avec l'histoire de la famille

VIII. Mon pays, la Vendée

Le terroir et le logis

Vairé, un balcon sur l'Océan

Toponymes vendéen

Épilogue: Désormais...

 
 
 
 
 
 
 
 


 

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